Degrés concernés |
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Contexte |
Après l’obtention du diplôme couronnant la formation initiale d’enseignant ou d’enseignante commence la phase d’entrée dans la vie professionnelle. Devenir pleinement responsable de l’enseignement dans une classe est souvent perçu par les nouveaux enseignants comme un défi de taille. Une bonne introduction à la profession peut en l’occurrence s’avérer utile. Celle-ci peut comprendre, par exemple, une formation continue dans les compétences disciplinaires, une analyse du quotidien scolaire au sein de groupes de réflexion, une aide pratique et concrète sur le lieu de travail ou encore un accompagnement visant à faciliter l’intégration dans le collège des enseignants. L’objectif est de contribuer au succès de l’entrée dans la profession enseignante et d’éviter des abandons prématurés. Une introduction à la profession peut aussi s’avérer utile pour les personnes qui ont quitté la profession et qui souhaitent y revenir. |
Une bonne moitié des cantons pratiquent une introduction obligatoire à la profession pour les enseignantes et enseignants de la scolarité obligatoire. Dans une minorité de cantons, il y a soit une introduction à la profession sous forme facultative, soit une introduction en partie facultative et en partie obligatoire. Seuls quelques rares cantons ne connaissent pas du tout d’introduction à la profession. Dans les cantons qui pratiquent une introduction à la profession, celle-ci est menée par les hautes écoles pédagogiques ou par l’administration scolaire cantonale, souvent en collaboration avec les établissements scolaires.
Pour les enseignantes et les enseignants des écoles de culture générale et des écoles de maturité gymnasiale, presque la moitié des cantons ne pratiquent aucune introduction à la profession. De nombreux cantons renvoient cependant à une introduction par des mentors ou par des collègues expérimentés au sein des écoles. Une minorité non négligeable de cantons pratiquent toutefois une introduction à la profession obligatoire pour les enseignantes et enseignants des écoles de culture générale et des écoles de maturité gymnasiale. Dans ces cantons, cette introduction est mise en œuvre par l’administration scolaire cantonale ou en collaboration avec les directions d’établissements (système de mentorat). Par contre, les hautes écoles pédagogiques ne sont que rarement impliquées pour ce degré.